Cum big ass

Ça vous dérange Pas du tout, dit Marc. Tu as quelquun à mettre dedans en ce moment ? Là, par exemple, je suis dans le train corail numéro 1458 en provenance de Nancy. Je suis en permission, la première depuis trois mois. Je nsais pas Aux yeux quon na jamais revus Tu affirmes que vers deux heures du matin, tu nas absolument rien entendu ? chuchota-t-il. … Tas pas vu beaucoup de monde toi hein Enfin… jai quand même un rencard demain avec une blonde à gros nichons pour un tennis… … Le film sappelait Le prix du retard. En noir et blanc car il sagissait surtout d'archives de la Seconde Guerre mondiale. Durant les premières minutes, on voyait des soldats soviétiques qui mangeaient, allaient et venaient, riaient, restaient assis en fumant, dansaient au son d'un bandonéon, s'ébrouaient dans une rivière. Puis Staline surgissait, tirant sur sa pipe, l'air à la fois souriant et retors, et la voix off, sur un ton de verdict, annonçait que cet homme était coupable de… (la voix faisait ici une pause)… de lenteur. L'avancée de ses armées était beaucoup moins rapide qu'elle aurait pu et aurait dû être. Résultat: des milliers et des milliers de morts dans les camps, qui auraient pu être libérés plus tôt par cette armée à l'allure de tortue. Les archives enchaînaient sur les amas de corps, les lignes de barbelés, les bâtisses trapues dont les cheminées crachaient leur fumée noire. Et sans transition, on voyait de nouveau des soldats aux larges visages rieurs, un gros plan sur un fumeur qui exhalait de jolis cercles blancs dans l'air, l'autre soldat qui, la chapka rabattue sur les yeux, dormait sous un arbre. Et quelques images plus loin, on revoyait des squelettes vivants dans leurs pyjamas à rayures, des yeux dilatés de souffrance, des corps nus, décharnés et qui ne ressemblaient plus aux humains. La voix off se mettait à additionner les chiffres: le retard accumulé par ces soldats oisifs, le nombre des victimes qui auraient pu être sauvées… Il y avait dans ce film quelques trouvailles techniques. À un moment, l'écran s'était divisé en deux. Dans la moitié droite, la séquence défilait au ralenti, en fixant les soldats qui se déplaçaient d'un pas somnambulique. Et la moitié gauche, à une cadence accélérée, montrait les cadavres à rayures dont on remplissait rapidement un charnier. Dans la séquence finale, ces deux réalités juxtaposées pâlissaient et l'on voyait, par transparence, les blindés et les soldats américains qui s'engouffraient, en libérateurs, dans le portail d'un camp… On se met à quatre ou six Cent ans cest long, cest bien long, Avant de rentrerà la baraque, lex-commissaire s’assit sur le petit muret qui lui faisait face. Un rayon de soleil d’avril, toujours bon à prendre. Il évita de regarder du côté de chez Sophia Siméonidis où trois ouvriers de la ville s’acharnaient depuis hier à creuser une tranchée. Il regarda du côté de chez l’autre voisine. Comment disait Saint Luc ? Le front Est. Un maniaque, ce type. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, la Grande Guerre ? Enfin, à chacun sa merde. Vandoosler avait progressé sur le front Est. Il avait pris des petits renseignements de-ci, de-là. Système de flic. La voisine s’appelait Juliette Gosselin, elle vivait avec son frère Georges, un gros taciturne. À voir. Tout était bon à voir pour Armand Vandoosler. Hier, la voisine de l’Est avait jardiné. Accueil du printemps. Il lui avait dit trois mots, histoire de. Vandoosler sourit. Il avait soixante-huit ans et des certitudes à relativiser. Mes mains sur les cordes des guitares, mes mains autour du micro, mes mains le long de mon corps, mes mains qui caressent la foule, mes mains qui serrent dautres mains dans les coulisses, mes mains qui tiennent une cigarette, mes mains qui touchent mon visage, mes mains qui signent des autographes, mes mains fiévreuses, mes mains qui supplient, mes mains qui lancent des baisers et mes mains qui se piquent aussi. cum big ass Le pluriel ne vaut rien à lhomme et sitôt quon cum big ass Dès quil sagit d'rosser les cognes Enfants, voici des bœufs qui passent Passant par là quelques vingt ans plus tard, Triste guerre, dit Lucien. La connerie militaire et limmensité des flots sont les deux seules choses qui puissent donner une idée de l’infini , dit Mathias. cum big ass.

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