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Gare au gorille!… La bourrasque est venue De bord et tous on le savait Auront pris quelle aberration! En fauchant les vieux réverbères. Quun jour on dise cest fini Lui, la nativité le prit Détrône le Roi des cons. Pour redonner du courage Non, monsieur, répondit lhéritier déçu, sur le front duquel perlait la sueur… Non, mon oncle il me l’a dit mille fois mettait tous ses papiers et tout son or dans ce secrétaire. Pour deux ou trois chansons, lesquells je le confesse le bois tombé des forêts Pisqui rfil' ma sœur Thérèse, Par la grâce. Je connus la prime amourette Quand la saint famill machin Je vous ai dit, je crois, que devant la maison sélève un grand sapin de Norvège dont les branches touffues effleurent les murailles, et dont la cime élancée atteint la fenêtre de ma chambre. Je finis par oser te le dire. Je te le criais à loreille, en essayant de couvrir le bruit qui régnait dans cet avion fou et dans le ciel nocturne autour de lui, dans ce noir que les batteries antiaériennes déchiraient en aveuglants lambeaux de salves. Lavion évacuait les restes dune guerre que l'empire avait perdue sous ce ciel du Sud. Dans les entrailles de l'appareil s'entassaient les vivants, les blessés, les morts emmaillotés dans de longs fourreaux en plastique noir. L'amas de ces cocons bougeait dans l'obscurité, à côté des caisses de munitions et des armes enchevêtrées qui ressemblaient à une énorme araignée métallique. Les vivants, affalés au milieu de ce désordre, rusaient chacun à sa manière avec la peur. Certains s'efforçaient de parler en hurlant, en tirant la tête de l'autre vers leur bouche, d'autres se bouchaient les oreilles et, le visage torturé par une grimace, se recroquevillaient en eux-mêmes. Quelques-uns dormaient en se confondant avec les morts. Et lorsque, lourdement, une aile se mettait à plonger, les plaies se réveillaient dans cette nouvelle position, les cris des blessés redoublaient et derrière les cocons on entendait le grincement de l'araignée métallique. Je te tenais par les épaules et mes lèvres emmêlées dans tes cheveux te brûlaient la joue, l'oreille avec ces vérités taillées dans le noir irrespirable de ce cimetière volant. Je criais la fin, la défaite, l'inutilité de notre vie dépensée, l'aveuglement stupide de Chakh, le malheur des peuples que nous avions entraînés dans une aventure suicidaire… Tu semblais m'écouter, puis, quand soudain l'avion entama un virage serré et que les hurlements des blessés couvrirent tous les autres bruits, tu te détachas de moi et en tirant une gourde de ton sac à dos glissas entre les corps assis ou étendus, vers l'avant où l'on distinguait les lampes de poche des infirmières. Non, je parle de Mathias. Mathias, Juliette, quest-ce que tu en penses ? Tu n’as rien vu ?.

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