Girls kissing in a bathroom

Cest un charmant garçon, paraît-il. Il nous a été présenté par le cousin de ma femme. Se laissaient toucher par les charmes Quand ton disque noirci Le restaurant battait son plein et on voyait des couples attablés en terrasse qui riaient en buvant des ballons de rosé. Si je peux offrir mon cœur à chacune en donnant Grand branle-bas dans Landerneau On entendit un fracas au sous-sol et Lucien revint, ravi, un annuaire sous le bras. Je consulte ceux qui ont bien voulu se donner la peine de se déranger pour faciliter mes recherches. Jétudie leurs livres. Chez nous, tout est matière à fiction. Ceux qui nécrivent pas se regardent comme des écrivains non pratiquants, et le sont en général. Nous ne nous apprécions vraiment que si le récit de notre existence vaut le coup. De lencre nous coule dans les veines; là est notre beauté mais aussi notre tragique bêtise, voire notre misère. Lors quand je vais déambulant, girls kissing in a bathroom De ces beautés du diable, ces adolescentes, Je finis par oser te le dire. Je te le criais à loreille, en essayant de couvrir le bruit qui régnait dans cet avion fou et dans le ciel nocturne autour de lui, dans ce noir que les batteries antiaériennes déchiraient en aveuglants lambeaux de salves. Lavion évacuait les restes dune guerre que l'empire avait perdue sous ce ciel du Sud. Dans les entrailles de l'appareil s'entassaient les vivants, les blessés, les morts emmaillotés dans de longs fourreaux en plastique noir. L'amas de ces cocons bougeait dans l'obscurité, à côté des caisses de munitions et des armes enchevêtrées qui ressemblaient à une énorme araignée métallique. Les vivants, affalés au milieu de ce désordre, rusaient chacun à sa manière avec la peur. Certains s'efforçaient de parler en hurlant, en tirant la tête de l'autre vers leur bouche, d'autres se bouchaient les oreilles et, le visage torturé par une grimace, se recroquevillaient en eux-mêmes. Quelques-uns dormaient en se confondant avec les morts. Et lorsque, lourdement, une aile se mettait à plonger, les plaies se réveillaient dans cette nouvelle position, les cris des blessés redoublaient et derrière les cocons on entendait le grincement de l'araignée métallique. Je te tenais par les épaules et mes lèvres emmêlées dans tes cheveux te brûlaient la joue, l'oreille avec ces vérités taillées dans le noir irrespirable de ce cimetière volant. Je criais la fin, la défaite, l'inutilité de notre vie dépensée, l'aveuglement stupide de Chakh, le malheur des peuples que nous avions entraînés dans une aventure suicidaire… Tu semblais m'écouter, puis, quand soudain l'avion entama un virage serré et que les hurlements des blessés couvrirent tous les autres bruits, tu te détachas de moi et en tirant une gourde de ton sac à dos glissas entre les corps assis ou étendus, vers l'avant où l'on distinguait les lampes de poche des infirmières. Ne se concevait pas. Du nourrisson, jenquête et maperçois On ne sait quasi rien, dit-il. On peut donc tout supposer. Relivaux, Stelyos… Figurez-vous, me dit-il en me serrant la main, que cinq couverts dargent ont disparu sans qu’on puisse les retrouver!.

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