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Indian celebs nip slip
Et chacune glose Et pour cause les filles… pensais-je plus tard en admirant la faune et la flore qui mangeaient mes cacahouètes vautrées sur le canapé Cinna que maman mavait offert pour mon diplôme de comptable, et pour cause… Et puis le boulot, et puis Micheline et ses faux ongles mal collés, et puis les géraniums à rentrer, et puis les cassettes de Walt Disney, le petit train électrique, et la première visite chez le pédiatre de la saison, et puis le chien qui perd ses poils, et puis Eureka Street pour mesurer lincommensurable, et puis le cinéma, et les amis et la famille, et puis dautres émotions encore (mais pas grand chose à côté d'Eureka Street, c'est vrai). Étourdi, Marc sassit dans l’herbe. Non, il ne voulait plus la regarder. Il regrettait même d’en avoir tant vu. Le scénario de base de ce jeu de lhôtel exigeait que mes parents se présentent à la réception dun établissement, normand en général, à un quart d'heure d'intervalle, pour prendre chacun une chambre individuelle, réservée sous un faux nom. Ensuite, tout était permis. Ils pouvaient faire semblant de ne pas se connaître pour mieux se rejoindre en douce ou s'amuser à se rencontrer en endossant des rôles toujours neufs. Je tai connue, tu mas connu Ces cheveux, ils ny étaient pas la veille. Quand on a appris le jeudi l’incendie de Maisons-Alfort, j’ai attendu la nuit pour aller aspirer le coffre de sa voiture de fond en comble. J’ai conservé de mes années de service un petit nécessaire assez pratique. Dont un aspirateur sur batterie et des sachets bien propres. Il n’y avait rien dans le coffre, pas un cheveu, pas un bout d’ongle, pas un fragment d’habit. Que du sable et de la poussière. Bonjour petit. Oui, mais jamais, au grand jamais Vandoosler tapa dans le caillou pendant quelques minutes. Puis la pierre se perdit dans lherbe haute. Aux traits à la gomme. Et les clous enfoncés dans les pieds et les mains, Un ptit vergiss mein nicht pour mon oncle Gaston Attends. Le printemps, les petits oiseaux qui se chamaillent dans les bourgeons des peupliers. La nuit, les matous qui font un raffut denfer, les canards qui coursent les canardes au-dessus de la Seine et puis les amoureux. Me dis pas que tu les vois pas les amoureux, yen a partout. Des baisers qui n'en finissent pas avec beaucoup de salive, la trique sous les blue-jeans, les mains qui se baladent et les bancs tous occupés. Ca me rend dingue. [ pic_1.jpg] ne poire.