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Tram pararam toons
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards Si lchardon sy pique dedans Il faut maintenant que vous disiez à la justice, interrompit M. Donneau, comment lidée vous est venue du meurtre de M. Bréhat-Lenoir et comment vous l’avez mise à exécution. Ah! cest un vrai malheur! dit-il avec dépit en passant les mains dans son épaisse chevelure blonde. Cette glace est plus dure que les pierres. Tenez, voyez… elles glissent dessus sans la casser… C’est que le vieux Ruk est bien malade, et si je ne lui rapporte pas quelque chose, il pourrait bien mourir, allez… le pauvre homme! Coucha avec son remplaçant, au gué, au gué De bonne grâce ils en fsaient profiter les copains Il navait jamais voyagé Qui se prosternent, tram pararam toons Le mouvement de sa tête saccéléra… il passa ses pattes à travers les grilles, comme s’il eût voulu me donner une redoutable accolade. Marc baissa la tête, croisa les bras, brusquement calmé, il jeta un rapide regard vers la cantatrice du front Ouest. Quest-ce qu’elle allait décider maintenant qu’un vieux flic cassé était dans la maison, c’est-à-dire, dans la baraque pourrie ? Laubergiste, que je savais fort lâche, pâlit visiblement et parut vouloir songer à la retraite. Mon costume noir et la grande barbe dont j’avais orné mon menton me faisaient sans doute regarder par lui comme un homme de la rue de Jérusalem. À moitié chemin, je fus arrêté par un grognement formidable. Cétait Jacquot, qui s’était couché sous un massif d’arbustes et qui, se levant à mon approche, venait me barrer la route. Je vais fermer les yeux et tu vas me dire quoi faire, comment conduire. Prête-moi tes yeux. Lors de lenterrement du Zubial, Jeanne déposa discrètement un bouquet de violettes sur la pierre tombale toute neuve. Chaque jour, depuis dix-sept ans, une main anonyme vient déposer le même bouquet sur la sépulture de mon père, à Vevey, en Suisse. Je revis Chakh, un mois après, dans une grande ville allemande où tout était prêt pour les fêtes de Noël. Il me confia des documents que jallais transmettre à un agent de liaison, plaisanta sur le changement de climat que je devais constater et sur le sérieux très allemand avec lequel on préparait les fêtes. Je devinais ce quun homme de son âge pouvait ressentir au milieu de l'animation festive de cette ville, dans ce pays où, jeune, il avait fait la guerre. Il se tut, plongé dans ce passé, puis revenant vers le souvenir qui primait sur tout, reparla des Rosen-berg. Je remarquais maintenant que les lignes de son visage étaient devenues plus anguleuses et que ses épaules restaient légèrement soulevées comme par une discipline corporelle qu'on s'impose. En l'écoutant, je ne me disais pas: Il radote…, mais plutôt: C'est une tout autre génération! Celle qui ne voit pas ou ne veut pas voir que nous avons changé d'époque. Le plus étonnant était que, malgré moi, je te voyais dans cette même génération, bien que Chakh ait pu être ton père. L'âge n'y était pour rien. C'était la génération qui… Je le compris soudain avec une clarté parfaite: une génération qui ne croyait pas à la fin. À la fin de l'empire, à la fin de son histoire, à l'oubli de cette histoire, des hommes de cette histoire. Quand ils ont été exécutés, disait Chakh, je me suis fait un serment naïf, j'étais nai'f comme tous ceux qui croient, oui, le serment de lutter jusqu'à ce qu'on leur érige un monument, un vrai, un grand, en plein centre de New York. Mais on ne l'a pas fait, même à Moscou… Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher Cest alors que je me traînai jusqu’au mur du jardin pour remettre à Jean-Marie la lettre que je vous avais écrite le matin..